Fin de vie

Jalmalv Besançon accompagne les personnes gravement malades et en fin de vie, là où elles se trouvent : en Institutions, à domicile… à leur demande ou celle de leurs proches. 

Nous soutenons les familles et les proches de la personne malade, lorsqu’ils en expriment le souhait.

photo avec des symboles qui représentent la justice, le marteau et la bible pour prêter serment

la législation actuelle

La mort fait partie de la vie, elle est une étape naturelle ; mais les conditions de la fin de vie font peur à chacun d’entre nous :

  • peur de souffrir,
  • peur d’être victime d’acharnement,
  • peur de dépendre des autres,
  • peur de ne pouvoir exprimer mes souhaits,
  • peur d’être seul.

Les lois Léonetti de 2005 et Claeys-Léonetti de Février 2016 prennent en compte ces craintes et interrogations (pour en savoir plus, cliquez-ici).
Chacun souhaite une « fin de vie digne et accompagnée du meilleur apaisement possible de la souffrance », comme le prévoit la loi actuelle de 2016.

Jalmalv reconnaît toute personne en fin de vie, digne et membre de la communauté jusqu’au dernier souffle, d’autant plus que sa fragilité physique et psychique peut lui donner un sentiment d’indignité et de mise en marge de la société.
Lorsque ces personnes gravement malades sont soulagées dans leurs douleurs et leurs souffrances, quand elles sont écoutées et respectées, quand les proches sont accompagnés, la demande de mourir peut disparaître et laisser place à des moments intenses dans les jours qui leur restent à vivre.

Jalmalv est aux côtés de ceux qui le souhaitent en accompagnant les malades et leurs proches, là où ils se trouvent (Hôpital, Ehpad ou autres structures, domicile).
Nous informons et sensibilisons tout public sur les droits des malades, pour échanger et réfléchir sur les questions de la fin de vie.

Projet d'évolution de la loi

Main d'une personne agée sur une affiche autour du débat sur la fin de vie

Malgré les avancées qu’elle a permises (notamment la possibilité d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès), la loi Claeys-Léonetti n’apporte pas une réponse à toutes les situations de fin de vie (environ 3/4000 décès par an), en particulier lorsque le pronostic vital n’est pas engagé à très court terme.

Après l’Avis 139 du CCNE (Comité Consultatif National d’Ethique) de Septembre 2022, la restitution des travaux de la Convention Citoyenne en Avril 2023, et de nombreuses consultations, le Président de la République a exposé en Mars 2024, les contours d’un projet d’évolution de la loi de fin de vie, prévoyant entre autres :
– une possibilité d’aide à mourir sous des conditions très strictes,
– une stratégie décennale de prise en charge de la douleur et le renforcement de l’offre de soins palliatifs,

Une proposition de loi, revisitée par une commission spéciale (71 députés) est à l’ordre du jour à l’Assemblée Nationale depuis le 27 Mai 2024.